parce que les syndicats ne nous pas enore laché continuons la mobilisation.
FIDL COMMUNIQUE DE PRESSEJeudi 15 Mai 2008 La FIDL se félicite de la mobilisation lycéenne aujourd'hui partout en France.En effet, les lycéens restent présent après plus de deux mois de mobilisation.La FIDL, le syndicat lycéen, appelle les lycéens à rester mobilisés contre les90 000 suppressions de postes prévues dans l'Education Nationale d'ici 2012. La FIDL dénonce l'attitude irresponsable du Ministre de l'Education Nationale,Xavier Darcos, qui reste autiste face aux mobilisations contre les suppressionsde postes. Par ailleurs, la FIDL, le syndicat lycéen, est scandalisé par les propos duPrésident de la République, cet après midi.En ce sens, Alix Nicolet, Présidente de la FIDL rendra publique une lettreadressée au Président de la République, (Vendredi 16 Mai) UNL Alors que le ministre de l'Education Nationale fait mine de croire queles reculs qu'il a concédé aux lycéens la semaine dernière seraientsuffisants, la mobilisation d'aujourd'hui démontre que les lycéens etla communauté éducative ne sont pas satisfaits. En effet, aujourd'hui,c'est plus de 300 000 manifestants qui ont défilé partout en France,soit nettement plus que toutes les mobilisations précédentes. Lycéens,profs, fonctionnaires, se sont rassemblés pour exprimer leur refus dessuppressions de postes et leur attachement à un service public dequalité. Le front de la contestation s'élargit donc, et de nouvellescatégories de population se mobilisent désormais aux côtés deslycéens. L'UNL estime que le gouvernement se doit maintenant deprendre en compte les inquiétudes des lycéens et de donner desgaranties claires pour l'avenir de l'Education Nationale. Les lycéens ont récemment réussi à faire reculer Xavier Darcos sur deséléments significatifs, notamment sur la réforme du bac pro avec lemaintien du BEP, et sur la création de 1500 postes pour mettre enplace un service public d'aide scolaire. Cependant, la mobilisationmassive d'aujourd'hui démontre que ces reculs sont totalementinsuffisants pour les lycéens et la communauté éducative et que leMinistre doit répondre à la revendication centrale : le refus dessuppressions de postes, pour 2008 et les années suivantes. Parce qu'ilest inacceptable de cautionner une détérioration de la qualité del'enseignement, l'UNL juge d'autant plus importante la rencontrequ'elle demande au ministre pour porter la voix lycéenne qui s'est unenouvelle fois exprimée dans la rue. Les lycéens se sont une nouvelle fois mobilisés très fortement danstoutes les régions. A Paris ce sont 15 000 lycéens qui battaient lepavé lors d'une manifestation qui a réuni 50 000 personnes, 30 000personnes à Marseille, 25 000 à Nantes, 15 000 à Toulouse, Rennes etToulon, 10 000 à Lyon, 3000 à La Réunion… Suite à la réussite significative de cette nouvelle journée demobilisation nationale du monde éducatif, l'UNL demande à être reçuepar le ministre de l'Education Nationale pour aborder lesrevendications lycéennes sur les suppressions de postes à la rentrée2008 et celles à craindre pour les années à venir. Le Ministre doitarrêter de faire diversion et de répondre lorsque l'UNL lui parle dessuppressions de postes réforme du lycée ou du bac pro. En l'absence deréponse sur les suppressions de postes, les lycéens sauront prendreleurs responsabilités aux côtés de la communauté éducative, etprofiter des nombreuses dates de mobilisation du mois de mai pourfaire entendre leurs exigences. Parce qu'une éducation de qualité est un droit pour tous, l'UNLréaffirme son opposition résolue à une politique éducative fondée surla rigueur budgétaire et met en garde le gouvernement quant auxconséquences pour le futur de la poursuite de cette logique, en termede dégradation du Service Public d'Education et de mobilisation desacteurs de l'Education au premier rang desquels les lycéens.